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Astres - Blog Posts

3 months ago
La Courbe De Tes Yeux

La courbe de tes yeux

La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur, Un rond de danse et de douceur, Auréole du temps, berceau nocturne et sûr, Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu, C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.

Feuilles de jour et mousse de rosée, Roseaux du vent, sourires parfumés, Ailes couvrant le monde de lumière, Bateaux chargés du ciel et de la mer, Chasseurs des bruits et sources des couleurs.

Parfums éclos d'une couvée d'aurores Qui gît toujours sur la paille des astres, Comme le jour dépend de l'innocence, Le monde entier dépend de tes yeux purs Et tout mon sang coule dans leurs regards.

Paul Eluard


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3 years ago
mega-adam-blr - The refuge of souls

Je prononce ton nom

Au cœur des nuits obscures,

Lorsque viennent les astres

Boire à l'eau de la lune

Et que dorment les feuilles

Des secrètes ramures.

Je me sens tout sonore

De passion, de musique,

Folle horloge qui chante

Les heures de jadis.

Je prononce ton nom

En cette nuit obscure

Et je l'entends sonner

Plus lointain que jamais,

Plus lointain que toutes les étoiles,

Et plus plaintif que le bruit de la pluie.

- Federico Garcia Lorca.

Trad. André Belamich


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4 years ago
 L'au Revoir.

L'au revoir.

Je n'ai jamais su faire offrande aux départs,

Les souvenirs me peinent autant qu'ils m'emprisonnent,

Usé par tant de plaintes qui n'éclosent nulle part,

Je sens gémir en moi ce cœur qui s'empoisonne.

Il me faudra pourtant te dire au revoir,

A toi comme à ceux qui m'ont aimé un peu,

Et sous un ciel défait, allègre à décevoir,

Mon pas se fera lent, sévère et langoureux.

Je mourrai sous ce jour comme bien des fois passées,

Enterrant en silence des années disparues,

Je léguerai aux cieux des cendres entassées,

Les reliques éternelles d'un chemin parcouru.

Je n'ai jamais su faire autrement que mendier,

Aux astres impassibles une destinée heureuse,

Et dans la solitude d'espoirs incendiés,

Je caresse des cendres, sombres et radieuses...

Ô larmes insensées qui durcissent mes jours,

Innocentes jeunesses, habillant ma mémoire,

Vous brillez comme des fleurs et m'emportez toujours,

Quand est venu le temps de vider les armoires !

Stéphane Meuret.


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